La brume se lève sur Etretat.

Photo argentique réalisée avec mon vieux Mamiya 645 muni d’un objectif 55 mm. Le néga a été scanné en labo par un nikon coolscan 8000 ED.   

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2 réponses à La brume se lève sur Etretat.

  1. As-tu déjà tenté de faire une photo identique en argentique et en numérique (d’un même sujet au même moment, je veux dire) ? Et si oui quelles différences as-tu constaté ?

    Je n’ai pas pu allé à Antoing voir l’expo cette année. Par contre je vais ce vendredi au vernissage des expos au musée de la photo à Charleroi. Y vas-tu ?

    • Gérard Verbecelte dit :

      Bonjour Jacques,

      Il m’est arrivé de réaliser cet exercice plusieurs fois pour des paysages. Quelques points de comparaison :
      – Le 4,5 x 6 argentique scanné en haute définition donne un fichier de 140 mégas. C’est une réserve appréciable lorsqu’il s’agit de réaliser des agrandissements au delà du format A3+. J’ai un full frame de 12,8 mégas. Pour deux photos identiques (argentique / numérique) prises dans les mêmes circonstances, en matière de restitution des détails, en particulier pour le lointain, l’avantage va à l’argentique.
      – En ce qui concerne la dynamique des couleurs, le numérique prend le pas sur l’argentique.
      – Les flous d’arrière-plan sont en faveur de l’argentique. Si son importance est relative en matière de photo de paysage, le bokeh est plus abrupt en numérique, même s’il s’agit d’un full frame (terme impropre s’il en est, on devrait plutôt parler de format 24×36). C’est un fait, assez reconnu par les photographes qui pratiquent les 2 systèmes. L’argentique possède sans doute encore un velouté, une « matière » que le numérique n’offre pas pour certains sujets. Je pense en particulier à quelques portraits rapprochés que j’ai réalisés il y a déjà quelques années.
      – En dehors de ces considérations, les deux systèmes sont malgré tout assez proches. Je parle du 4,5 x 6 argentique et du 24 x 36 numérique. Si on travaille avec une chambre grand format, on entre évidemment dans un autre monde.
      – Reste le coût non négligeable lorsqu’on travaille sur un grand nombre de photos. Un scan « haute def » réalisé par un labo professionnel coûte facilement 14 à 15 euros. A quoi il faut ajouter le prix d’achat du film et le développement.

      Voici quelques éléments de réponses. Mais le sujet est vaste et il y a encore de nombreux photographes qui utilisent l’argentique, par passion, par plaisir. Pour bosser, si on est pro, le numérique est incontournable.

      Bien cordialement,
      Gérard.

      PS: hélas peu de temps pour des expos ces prochaines semaines. Ce sera difficile pour Charleroi.

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